Le cas Frederic Valentich est un classique ufologique. 21 Octobre 1978, un avion de tourisme disparait aux larges des cotes australiennes, au sud de Melbourne. Ce qui rend ce cas incroyable : les 6 minutes d’échange entre Valentich et la tour de contrôle, avant qu’avion et pilote ne disparaissent définitivement des écrans radar. Ce cas n’est toujours pas résolu aujourd’hui.
Si vous ne le connaissez pas l’affaire, vous pouvez écouter Joslan F. Keller sur BTLV,
Sinon, vous pourrez (prochainement) découvrir ce cas dans un numéro d’Enquêtes Paranormales sur C8. Et comme j’ai eu le plaisir de faire partie des intervenants pour cette capsule, j’ai du creuser le sujet, mais surtout certains éléments annexes, dont la fameuse photo de Roy Manifold.
Je dois dire que dès le départ, cette photo ne me semblait en rien anormale, en tout cas pas plus que de nombreux clichés que nous avons déjà eu en étude. J’appelle ça des invités mystère. Le pitch : un photographe prend un cliché, tout va bien, et en rentrant chez lui il découvre une forme étrange en arrière fond. Il s’agit (plus que souvent) d’insectes, d’oiseaux, de poussière, bref d’un élément naturel non vu pendant la prise de vue.
Et honnêtement, le cliché de Roy Manifold rentrait dans ce schéma, puisque le photographe ne voit rien de particulier pendant la prise de vue, développe ses clichés, se retrouve avec cette anomalie… et fait un rapport entre la disparition de Valentich et l’anomalie. Alors, oui, le cliché aurait été envoyé à des ufologues qui auraient quasi certifié un lien, à mon sens plus que fragile…
Pour en avoir le coeur net, j’ai contacté François Louange, qui a eu la gentillesse de se pencher sur l’image avec son logiciel IPACO. L’analyse est implacable : quel que soit la nature de “l’objet” (je penche personnellement pour un gros insecte), il est au premier plan de la photo, pas à l’horizon. Donc, la thèse de l’immortalisation sur ce cliché d’un aéronef exogène ne tient pas.
Cela fragilise-t-il la thèse exogène par rapport à d’autres thèses pour la disparition de Valentich. Pas vraiment, cela prouve seulement qu’il faut faire attention aux biais de confirmation…
Bien qu’aucune action n’ait été entreprise concernant la fuite d’origine en 2007, la marine et le Pentagone ont tous deux publié des déclarations à The Black Vault, affirmant que non seulement «FLIR1», mais aussi d’autres vidéos liées à UAP, connues comme « Gimbal » et « GoFast » étaient: non autorisé pour publication publique. Cela signifie que les trois vidéos, reconnues officiellement par la Marine et décrivant des PANs, sont toutes considérées comme des «fuites» et non des sorties officielles.
The Black Vault
Merci à Paul Wright pour le partage de cet article de The Black Vault. Des informations plus qu’intéressantes, qui attestent que les vidéos sorties par TTSA n’étaient pas destinées au grand public, donc non déclassifiées. Et surtout, que FLIR1 a déjà été diffusée en 2007 par du personnel non identifié, malgré les recherches de la Marine.
Le 16 décembre 2017, le New York Times et l’Académie des arts et des sciences To the Stars (TTSA) ont publié deux vidéos qui, selon les deux organisations, montraient des «Phénomènes aériens non identifiés». Bien que rapporté à l’époque comme étant récemment «déclassifié» par le gouvernement américain (une réclamation actuellement contestée par le Pentagone et la marine américaine); Les révélations des semaines qui ont suivi ont montré qu’une des deux vidéos connue sous le nom de « FLIR1 » avait déjà été divulguée sur Internet en 2007, environ une décennie avant les informations.
La séquence «FLIR1» montre un objet volant non identifié (OVNI) observé en 2004 par des pilotes volant avec le groupe de frappeurs Nimitz Carrier Strike lors de missions d’entraînement au large de la côte de San Diego. Cependant, la vidéo n’a jamais été conçue pour être visionnée par le public, ce qui préoccupait la marine.
Dans des déclarations récentes à The Black Vault, la marine admet qu’elle était non seulement au courant de la fuite dès 2009, mais qu’elle avait également enquêté sur la manière dont les images avaient été retrouvées sur Internet. «En ce qui concerne l’observation d’avions effectuée en 2004 par le porte-avions USS Nimitz (CVN 68); cette vidéo a été largement partagée à travers le navire à cette époque. En 2007, l’un des membres de l’équipage a mis la vidéo sur le Web, a déclaré Joseph Gradisher, porte-parole officiel du chef adjoint des opérations navales pour la guerre de l’information. «En 2009, la publication en ligne de la vidéo a attiré l’attention des responsables de la marine», a-t-il poursuivi.
La première apparition connue de la vidéo «FLIR1» a été publiée sur le forum de discussion «Sujet alternatif», AboveTopSecret , le 4 février 2007. Un fichier nommé «f4.mpg» a été lié dans un message plus volumineux du site. Le site Web d’une société de production allemande connue sous le nom de « Vision illimitée » pour le téléchargement. Bien que la vidéo numérique soit depuis longtemps retirée du site actif en ligne, on peut toujours la trouver sur « Wayback Machine », un projet de « Internet Archive », qui vise à archiver des instantanés d’Internet à intervalles aléatoires.
Site Web actuel de «Vision Unlimited». Le fichier «f4.mpg» a longtemps été supprimé et personne dans «Vision Unlimited» ne sait comment il y est arrivé.
On ne sait pas exactement comment «Vision Unlimited» est venu héberger le fichier, même pour «Vision Unlimited» lui-même. Dans un entretien avec Grenzwissenschaft-Aktuell.de (GreWi) à la fin du mois de décembre 2017 , M. Philip Schneider, responsable de «Vision Unlimited», a déclaré: «Nous ne savons pas d’où vient le fichier et nous ne pouvons que dire qu’il ne l’a pas encore fait. depuis longtemps sur le serveur », a déclaré Schneider. «Parce que l’affaire est si étrange, nous avons également voulu enquêter. Mais rapidement, cela s’est avéré infructueux car le fichier était sur un ancien serveur et toutes les données (LOGs, etc.) ne sont plus disponibles. J’ai également parlé à d’anciens employés ayant accès au serveur, mais personne ne pouvait rien m’en dire.
Bien qu’aucune information supplémentaire ne soit disponible sur la manière dont la vidéo «FLIR1» s’est déroulée sur un serveur allemand sous un nom de fichier différent, la Marine a été informée de la situation. Gradisher a déclaré à The Black Vault: «… en consultation avec les forces de l’ordre de la marine, [la marine] a décidé de ne pas poursuivre l’affaire. Compte tenu du temps écoulé depuis l’enregistrement (environ 5 ans), de la large distribution de l’enregistrement sur le navire au moment de l’enregistrement et de la taille de l’équipage à l’époque (environ 5 000), il a été déterminé qu’il n’y avait aucun moyen de déterminer qui aurait pu diffuser la vidéo. ”
Voici les documents officiels déposés par M. Luis Elizondo pour un examen des trois vidéos UAP. À ce jour, le Pentagone et la US Navy maintiennent que cela n’autorise pas la publication des vidéos.
Bien qu’aucune action n’ait été entreprise concernant la fuite d’origine en 2007, la marine et le Pentagone ont tous deux publié des déclarations à The Black Vault, affirmant que non seulement «FLIR1», mais aussi d’autres vidéos liées à UAP, connues comme « Gimbal » et « GoFast » étaient: non autorisé pour publication publique. Cela signifie que les trois vidéos, reconnues officiellement par la Marine et décrivant des PANs, sont toutes considérées comme des «fuites» et non des sorties officielles.
Interrogé spécifiquement sur les fuites de vidéos «Gimbal» et «GoFast» en 2017 et 2018, Gradisher a déclaré: «En ce qui concerne les 2 autres vidéos citées, la Marine ne dispose d’aucune information sur la manière dont elles ont été diffusées dans la circulation.”
Cependant, cette information a apparemment été largement rapportée. TTSA affirme depuis longtemps, au fil de multiples entretiens et déclarations écrites, que M. Luis Elizondo, membre du conseil d’administration de TTSA, a dirigé le mouvement pour que les vidéos soient examinées par les composantes appropriées du Département de la défense. De plus, les communiqués publiés directement par The DOD au The Vault en vertu de la loi sur la liberté d’information (FOIA) prouvent également que Elizondo a déposé les documents officiels et communiqué directement avec le Bureau de la défense chargé de la prépublication et de la sécurité (DOPSR), qui gère Examens de la sécurité liés aux informations du DOD.
TTSA n’a jamais contesté publiquement aucune des centaines de reportages affirmant ou éludant Elizondo d’avoir mis les vidéos en circulation.
Lorsque cette information a été portée à la connaissance de la marine, la question de savoir s’ils enquêtaient sur les fuites «Gimbal» et «GoFast» a été posée. la marine a clairement indiqué qu’aucune autre information ne serait divulguée à ce sujet. Gradisher a simplement déclaré: «La Marine ne commentera pas les réclamations / commentaires de tiers en ce qui concerne les vidéos que vous avez mentionnées.»
“- Maman les petits bateaux qui vont sur l’eau ont-ils des ailes ?
– Mais oui mon gros béta, s’ils n’en avaient pas, ils ne danseraient pas”
Le 22 Août, le follower Stef SaYes partageait sur notre page Facebook une vidéo très intrigante d’un “survol” de nuit de la centrale de Fukushima. Le comportement et le déplacement des “objets” posait problème, et pouvait faire penser à des aéronefs non identifiés, voir exogènes (on parle quand même de Fukushima, là…).
Comme vous le savez, avant de publier, nous essayons de comprendre de quoi on parle. Et là, on avait un peu de mal. Nous avons ce soir une conjecture à vous proposer qui semble être assez solide.
Et qui, en plus, rend cette vidéo super pédagogique ! Alors…
D’une part, la provenance des images semble identifiée, il s’agit plus que probablement de la caméra TBS / JNN, Je recommande la lecture de cet article, qui situe assez précisément le lieu ou est située la caméra, et qui indique, point très important, je cite, “le fait que cette caméra soit placée en altitude donne une image oblique plongeante avec un horizon qui n’est pas le ciel mais la mer“.
Car, comme on le sait, la centrale de Fukushima est à coté de la mer (bah oui, tsunami, c’est pas dans les terres). Donc, comme le montre cette image, ce qui semble être le ciel en fond est en fait la mer.
Donc, il faut imaginer cette même vue que celle si dessus, mais de nuit… Avec des bateaux, équipés de projecteurs… En train de pêcher… Et de se déplacer.
Oui, sur le coup les petits bateaux ont bien des ailes, sinon ils ne danseraient pas. Pour l’anecdote, Eric Woerth a connu une mésaventure politique avec une photo sur le Mont Blanc, donnant l’impression qu’il n’était pas à la verticale, mais à l’horizontale.