Le Maybe Glossary d’Audrey : Joslan F. Keller

RÉÉDITION DU ROMAN « LA CHOSE » (THE THING) AUX ÉDITIONS LE BÉLIAL
Le célèbre roman « La Chose » (The Thing) écrit pat John W. Campbell a été réédité aux éditions le Bélial, et disponible depuis le 5 Novembre.
Pour le commander en version numérique ou broché c’est par ici :
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Vous trouverez ci-dessous notre petit résumé, un condensé de cette mystérieuse chose…
LA CHOSE/THE THING
JOHN W. CAMPBELL
Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Newark, New Jersey , le 08/06/1910
Mort(e) à : Mountainside, New Jersey, le 11/07/1971
John Wood Campbell était un écrivain américain et un rédacteur en chef de magazines de science-fiction.
Il écrit « La Chose » en 1938, qui décrit la découverte en Antarctique, par un groupe de chercheurs, d’un extraterrestre protéiforme animé du désir de détruire.
D’ailleurs, les films « La Chose d’un autre monde » (« The Thing from Another World », 1951) et « The Thing » (1982 et sa version de 2011) s’inspirent de cette histoire.
John W. Campbell est généralement reconnu comme étant l’une des figures majeures de l’Âge d’or de la science-fiction.
EN RESUME :
!!!!Attention spoil potentiel !!!!
Les membres d’une station de recherche basée en Antarctique découvrent le corps congelé d’une créature extraterrestre.
Après décongélation, celle-ci revient à la vie, et témoigne très vite de sa capacité à parasiter puis assimiler toute forme de vie et de reproduire son environnement à l’identique par mimétisme dans le but de pouvoir survivre à nos dépends.
Cette « chose » assimile, au lieu d’inséminer, afin de devenir la copie conforme de son hôte, Qui lui, de ce fait, n’existe plus.
Enfouis dans un huis-clos horrifique le plus total, et ne sachant plus qui est contaminé et qui ne l’est pas, les hommes de l’équipe vont sombrer dans la peur et la paranoïa la plus totale, la méfiance est de mise, et les regards se toisent. Les questions se bousculent, même celles, les plus philosophiques auxquelles ils n’étaient plus habitués, créant la confusion au point d’en développer des théories complotistes.
A partir du moment où chacun devient un potentiel danger, toute le monde perd les pédales, et on s’attache à examiner les globules rouges de chacun par suspicion.
EN BREF/mon analyse :
La nouvelle traduction de ce roman culte pointe du doigt une réelle problématique d’actualité.
En effet, sachant que cette « Chose » peut totalement être assimilée à un virus puisqu’on ne peut pas la voir, ni la sentir, ni la toucher… nous nous retrouvons à jouer un rôle fondamental dans les problèmes dans lesquels nous sommes impliqués.
Il existe bel et bien cette hypothèse selon laquelle nous pourrions être, tout simplement la propre source de nos ennuis.
Donc cette chose, est-elle réellement d’origine « extraterrestre » ? aurait-elle été créée par l’homme ? ou est-ce nous qui revenons dans un but précis ?

Joslan F.Keller : Emission spéciale Les Sentinelles de Pangéa
– La Rencontre Rapprochée de Maurice Masse / 1er Juillet 1965

RETOUR SUR – Il y a 60 ans, le « Matin des magiciens » ou l’aube d’une contre-culture
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En pleine ère de l’atome, une période où la science semble en mesure de répondre à toutes les questions, « Pauwels et Bergier donnent un coup de pied dans tout cela, avec leur idée de réalisme fantastique : ce sont des réalistes critiques –et pas uniquement des rêveurs– qui invitent à investiguer une autre réalité qu’on n’a pas encore touchée du doigt », décrypte Philippe Marlin, auteur et éditeur, qui a découvert le livre en Terminale, en 1963-64, grâce à son prof de philo.
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Un article de TV5 Monde pour fêter les 60 ans du Matin des Magiciens, sorti en Octobre 1960. Un livre qui n’a pas tant vieilli que ça, et qui devrait figurer dans chaque bibliothèque de chercheur de l’étrange.
TV5Monde ne s’est pas trompé en allant demander ses lumières à Philippe Marlin, auteur et patron des éditions L’Oeil du Sphinx.
En ces temps si difficiles pour la Culture, ou on préfère fermer les rayons littérature de la FNAC plutôt que de laisser les librairies ouvertes, il est grand temps de savoir ce qu’on souhaite faire de son temps de cerveau un peu plus disponible que d’habitude…
Lien vers l’article :

La Chose (The Thing) réédité chez Le Bélial
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La Chose (The Thing) en précommande chez Le Bélial, à ne pas rater ! Superbe couverture d’Aurélien Police, et très petit prix en livre numérique.
Lien vers l’éditeur :
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Texte de l’éditeur :
En Antarctique, quelque part.
Enfoui sous la glace, aux abord d’un artefact aux allures de vaisseau spatial, des scientifiques découvrent un corps congelé — gisant là, sans doute, depuis des millions d’années. Un corps résolument inhumain. Résolument… autre. Le choix est alors fait de ramener la stupéfiante découverte à la station pour étude.
Doucement, la gangue de glace autour de la créature commence à fondre, libérant peu à peu cette totale étrangeté à l’aspect terrifiant. Et les questions de traverser l’équipe de chercheurs : qu’est-ce que cette chose ? Comment est-elle arrivée là ? Et après tout, est-elle seulement morte ? N’ont-ils pas mis au jour la plus épouvantable des abominations — une horreur proprement cosmique ?
Récit haletant paru en 1938, proposé ici dans une nouvelle traduction, La Chose est un immense classique de la science-fiction mondiale. Porté à l’écran à trois reprises, ce court roman pose les bases du récit de SF horrifique.
« L’une des meilleures novellas de science-fiction jamais écrites. »
Science Fiction Writer of America
John W. Campbell (190-1971) a connu deux carrières. En tant qu’auteur, d’abord, au cours des années 30. Une décennie qui suffit à imposer un style, et à faire du pseudonyme de Don A. Stuart l’une des références de l’époque. En 1937, il prend la direction d’Astounding Stories. Devenu éditeur, il révolutionnera la science-fiction, l’installant définitivement dans la modernité tout en révélant des auteurs tels que Robert A. Heinlein, A. E. van Vogt, Theodore Sturgeon et Isaac Asimov.
La Chose, récit séminal s’il en est, figure au panthéon de la science-fiction mondiale. Porté à l’écran par trois fois, la vision qu’en a donné John Carpenter en 1982, dans son chef d’œuvre The Thing, lui a assuré une renommée mondiale.