Mystery Wire – Un nouveau livre expose les secrets de l’AATIP et de l’AAWSAP

Mystery Wire – Un nouveau livre expose les secrets de l’AATIP et de l’AAWSAP

Un nouveau livre expose les secrets de l’AATIP et de l’AAWSAP

Entrevue exclusive à la caméra avec le Dr James Lacatski et le Dr Colm Kelleher.



MYSTERY WIRE – Cela fait près de quatre ans que le public a appris l’existence d’une étude du Pentagone auparavant secrète sur le mystère des ovnis.

Les médias grand public ont rapporté en décembre 2017 qu’une étude secrète baptisée AATIP (Advanced Aerospace Threat Identification Program) avait reçu 22 millions de dollars de fonds du budget noir, argent sécurisé en partie par l’ancien chef de la majorité au Sénat Harry Reid et quelques collègues du Sénat, pour une étude de OVNI.

Mais ce scénario est faux.

Le Pentagone a dépensé 22 millions de dollars pour une étude secrète, et l’enquête est allée bien au-delà des ovnis, et elle ne s’appelait pas AATIP. L’acronyme correct était AAWSAP, l’Advanced Weapons System Application Program.

Le programme a d’abord été proposé puis géré par un analyste du renseignement de carrière et spécialiste des fusées, le Dr James Lacatski, qui avait passé une grande partie de sa carrière à travailler pour le Defense Warning Office au sein de la DIA, la Defense Intelligence Agency.

En 2007, Lacatski s’est intéressé aux histoires d’activités bizarres et de plates-formes aériennes inconnues signalées dans et autour d’une propriété connue sous le nom de Skinwalker Ranch dans le nord-est de l’Utah.

Lacatski et quelques collègues du Pentagone ont lu et discuté d’un livre, Hunt for the Skinwalker , et se sont demandé si l’activité inhabituelle étudiée par une équipe scientifique du Skinwalker Ranch pouvait représenter à la fois une menace et une opportunité pour la défense nationale.

À l’été 2007, Lacatski a rencontré le propriétaire du ranch, l’homme d’affaires de Las Vegas Robert Bigelow , et a visité la propriété, où il a eu une profonde rencontre avec l’inconnu. Cette expérience a conduit directement à la création et au financement d’AAWSAP.

Maintenant, pour la première fois, le Dr Lacatski partage l’histoire de l’étude secrète, comment elle a été organisée, ce qu’elle a enquêté et les conclusions auxquelles elle est parvenue.

Très peu de ces informations ont été rendues publiques avant la publication d’un nouveau livre, Skinwalkers at the Pentagon .

Le livre est co-écrit par le Dr Colm Kelleher, un microbiologiste qui était un directeur de programme principal pour l’entrepreneur de la DIA BAASS (Bigelow Aerospace Advanced Space Studies), une filiale de Bigelow Aerospace.

Kelleher était chargé de sélectionner et d’embaucher plus de 50 scientifiques, enquêteurs, experts en systèmes de données et autres qui ont passé trois ans à sonder des cas d’OVNI, à interviewer des témoins oculaires, à collecter et analyser des preuves physiques et à créer ce qui pourrait être la plus grande base de données d’OVNI/UAP au monde. au nom de la DIA

Dans une conversation exclusive avec George Knapp, le journaliste qui est le troisième co-auteur de Skinwalkers au Pentagone , le Dr Kelleher décrit l’étendue des informations recueillies par l’équipe BAASS.

« Oui, nous avons eu plusieurs flux de cas concernant des ovnis qui arrivaient », a déclaré Kelleher. «Nous examinions également plusieurs bases de données, dont certaines étaient des bases de données de pilotes, des pilotes militaires, des pilotes civils. et nous enregistrions un très grand nombre de cas. Nous avions ce que nous appelons l’entrepôt de données qui contient 11 bases de données distinctes de cas de PAN du monde entier et des États-Unis. Et nous avons en fait une base de données sur plusieurs 100 cas où des individus ici et au-delà des États-Unis avaient rencontré des ovnis et avaient eu des effets physiologiques, des effets pathologiques et des effets médicaux, dont certains effets médicaux étaient assez graves.

Le Dr Jim Lacatski, qui n’a jamais parlé en public d’AAWSAP ou de la question des ovnis, a répondu aux critiques des médias sociaux qui ont suggéré que l’étude du Pentagone n’avait rien à voir avec les ovnis. « Maintenant, si vous voulez regarder la fin du projet, vous trouverez plus de 100 documents devant être signalés à la Defense Intelligence Agency qui étaient liés aux ovnis », a déclaré Lacatski. « En partie, bien sûr, il s’agissait de documents volumineux et vous avez également des études techniques, et vous avez cette base de données, probablement la plus grande base de données sur les ovnis qui existe dans le monde et qui est actuellement utilisée par l’armée américaine. Alors oui, c’était complètement un projet OVNI.

En plus du sujet général des cas d’OVNI/UAP, le programme AAWSAP a réussi à se concentrer sur d’autres mystères, dont certains sont directement liés à la sécurité nationale et à la sécurité publique.


Résumé partiel des constatations

1. AAWSAP a découvert et cassé l’affaire Tic Tac en 2009, la plus grosse affaire de l’histoire de l’UAP. Le personnel d’AAWSAP a été déployé pour interroger les pilotes, les opérateurs de radar Aegis sur le Princeton et le rapport d’enquête a été soumis dans le cadre de la cache de 100 rapports à la DIA en 2009. C’était 8 ans avant que le New York Times n’ait même entendu parler du Étui Tic Tac.

2. Déploiements de personnel sur le terrain en temps réel aux États-Unis continentaux (CONUS) et à l’échelle internationale pour enquêter sur les PAN.

3. Analysé et documenté des centaines de cas d’interactions avec des PAN ayant entraîné des effets physiologiques et pathologiques, dont certains étaient médicalement dévastateurs.

4. La construction d’un entrepôt de données massif comprenant 11 bases de données distinctes signifiait qu’AAWSAP disposait d’un ensemble de données très large et riche en détails à six niveaux distincts. La conception de l’entrepôt de données était basée sur l’expérience de travail avec l’UAP. Les cas entrés dans l’entrepôt de données ont été soigneusement analysés (dans certains cas traduits en anglais) et soigneusement nettoyés avant de se voir attribuer un indice numérique de crédibilité. Il s’agissait d’une tentative de minimiser l’effet GIGO (Garbage In, Garbage Out).

5. Être à proximité d’engins métalliques/structurés (par exemple Skinwalker Ranch) et des phénomènes associés peut amener les expérimentateurs à ramener « quelque chose chez eux ». AAWSAP a proposé un modèle d’agent infectieux pour la « transmission » d’anomalies de personne à personne. Le surnom de ce phénomène est « auto-stoppeurs ».

6. Utilisation du logiciel multiphysique Ansys pour effectuer une analyse approfondie du comportement et des performances de Tic Tac – encore des années avant l’article du New York Times. Il s’agissait d’analyses d’ingénierie sur le terrain utilisant des physiciens titulaires d’un doctorat qu’AAWSAP a embauchés. Ne pas publier de rapport indiquant que ceci ou cela devrait être fait dans le futur.

7. Conçu et construit une unité de surveillance UAP autonome portable avec plusieurs capteurs qui pourraient être déployés n’importe où dans CONUS en un jour ou deux.

8. Contrat avec plusieurs laboratoires pour analyser chimiquement des échantillons anormaux provenant de sites d’accidents présumés et d’autres sources.

9. Plongées profondes – (le personnel d’AAWSAP démarre au sol) dans des cas médicaux à la suite d’un zappage avec un faisceau d’un PAN en Géorgie ou à la suite d’une rencontre rapprochée avec de petits orbes bleus (objet volant non identifié) causant de multiples effets. Obtenu suffisamment de données pour montrer que les rencontres rapprochées constituent une menace pour la santé humaine.

10. Embauché des traducteurs russes qui ont aidé à la traduction et à l’analyse de documents de l’ère soviétique sur leur stratégie nationale de PAU. A montré un organigramme très complexe et bien organisé de 1991 qui indiquait une approche très sophistiquée qui couvrait plusieurs agences.


Dans une conversation enregistrée à la caméra, les trois co-auteurs ; Lacatski, Kelleher et Knapp ont discuté de certaines des perceptions erronées courantes sur AAWSAP, son successeur AATIP, et les deux ans qu’il a fallu pour écrire le livre (y compris l’examen de 14 mois par le processus d’examen de sécurité du Pentagone).

George Knapp
Dr Jim Lacatski, il y a eu de nombreuses spéculations alimentées en partie par les déclarations du porte-parole du DOD selon lesquelles les 22 millions de dollars qui ont été obtenus par le sénateur Reid et ses collègues du Congrès pour financer ce programme et cette étude n’avaient rien à voir avec les ovnis. C’était vraiment juste une étude des technologies futures, vraisemblablement par nos adversaires. Que ce n’était vraiment que ça. Pouvez-vous indiquer si AAWSAP était avant tout une enquête sur les phénomènes ovnis ? Pourquoi n’est-il pas évident dans la documentation qui a été rendue publique jusqu’à présent ?

Jacques Lacatski
La réponse est oui. C’était complètement lié aux ovnis. La raison pour laquelle vous n’avez pas vu la documentation est que nous utilisons le format d’énoncé des objectifs pour la demande de proposition. C’est insuffisant pour quiconque examine le contenu du contrat, il doit avoir la proposition. Maintenant, dans la proposition, et dans ce cas, c’était de Bigelow Aerospace Advanced Space Studies (BAASS). Il est clairement mentionné, parmi les sujets proposés, une base de données mondiale de véhicules aérospatiaux avancés, de véhicules anormaux. Il ne peut y avoir ici d’ambiguïté. Cela a été proposé comme un projet OVNI. Maintenant, si vous voulez regarder la fin du projet, vous trouverez plus de 100 documents devant être signalés à la Defense Intelligence Agency qui étaient liés aux ovnis, en partie bien sûr, je veux dire, ils étaient volumineux, très volumineux documents. Et vous avez aussi des études techniques, et vous avez cette base de données. Probablement la plus grande base de données sur les ovnis qui existe dans le monde et qui est actuellement utilisée par l’armée américaine. Alors oui, c’était complètement un projet OVNI.

George Knapp
Une des autres choses qui ont été déroutantes pour le public au cours des presque quatre dernières années, le New York Times et d’autres grands médias ont rapporté que ces 22 millions de dollars sont allés à l’AATIP et non à l’AAWSAP. Pouvez-vous clarifier la différence entre AAWSAP et AATIP ?

Jacques Lacatski
Oui, le nom AATIP était un surnom pour AAWSAP pour certaines raisons de sécurité que nous avons mises dans le livre. Mais la différence entre AAWSAP avec le surnom AATIP à la DIA, et AATIP au Pentagone est tout à fait distincte. AAWSAP disposait d’un financement de 22 millions de dollars. Il couvrait les ovnis militaires et civils, produisant une base de données massive. Elle avait également un contrat principal et des contrats de sous-traitance. Maintenant, l’AATIP au Pentagone, comme décrit dans les articles, était fondamentalement financée à zéro, s’intéressait à des rencontres militaires spécifiques d’OVNI et à des rencontres très importantes parce qu’ils avaient un film et qu’il n’avait aucun contrat. Donc, pour en revenir à la façon dont cette confusion s’est produite, je pense que ce n’est pas délibéré. Ce n’est pas dû aux auteurs, aux personnalités de la télévision, etc. C’est le fait que nous ne faisions pas un SAP officiel, mais un programme fermé. Je peux vous dire avec certitude que dans mon propre bureau, ils ne savaient pas, sauf la direction que ce contrat était en cours d’exécution. Ils n’en avaient aucune idée. Notre sécurité était si stricte. Et aussi, le fait est que, eh bien, je suppose que cela le dit à peu près. C’est c’est c’est le meilleur exemple que je puisse donner.

George Knapp
Dr. Colm Kelleher, vous étiez Program Manager chez BAASS. Pouvez-vous décrire en termes généraux, le fonctionnement de BAASS, combien de personnes ont été embauchées dans quel délai ? Et qu’ont-ils fait ? Je veux dire, était-ce une véritable enquête sur les ovnis et les phénomènes connexes et comment cela a-t-il fonctionné ?

Colm Kelleher
Eh bien, j’ai été embauché en novembre 2008. Le programme AAWSAP s’est déroulé de septembre 2008 à fin 2010. Ainsi, l’une des premières tâches que j’ai eu à bord était de constituer une équipe d’enquêteurs axés sur les ovnis le plus rapidement possible. J’y repensais donc et entre novembre 2008, et probablement avril 2009, j’ai personnellement mené environ 300 entretiens téléphoniques dans le but de recruter différentes personnes pour différents postes chez AAWSAP. De plus, j’ai fait au moins 100 entretiens en face à face dans mon bureau au cours de cette période. Nous parlons donc d’un clip assez rapide en termes de faire venir beaucoup de personnes dans le bureau, parfois il y avait une ou deux personnes à l’extérieur. Mais notre objectif était d’embaucher une équipe de scientifiques de niveau doctorat, qui comprendrait la physique et la biologie, des scientifiques de niveau master, des techniciens, nous avons également recherché des analystes de bases de données et du personnel du renseignement militaire ayant une longue expérience dans le domaine des enquêtes. Et bien sûr, nous recherchions aussi beaucoup d’agents de sécurité, car la sécurité était un gros problème. Fait intéressant, l’un de nos gestionnaires de programme était un vétéran de 20 ans du Bureau des enquêtes spéciales de la Force aérienne, également connu sous le nom d’AFOSI. Et ce type était un enquêteur très, très aguerri. Et il nous a beaucoup aidés dans ce qui s’est avéré être une tentative de formation d’une relation avec AFOSI, dont il est question dans le livre. Mais toutes ces embauches et recrutements ont eu lieu dans un délai de quatre ou cinq mois. Je pense qu’à la fin du mois de mai 2009, nous avions une équipe d’environ 50 personnes. Et George, quand on considère qu’il s’agissait d’un contrat de 24 mois, donc non seulement nous mettions en place l’infrastructure de sécurité de cette grande organisation, et cela incluait les autorisations de sécurité des installations, amenant tout à un niveau suffisant pour les inspections, mais embauchions ces personnes, formions toutes ces personnes différentes. Et puis nous avons exécuté plusieurs programmes côte à côte. Et tout cela s’est passé sur une période de 24 mois. Nous étions donc sur un clip assez rapide. Et je dirais que j’ai travaillé avec des organisations gouvernementales dans le passé, la NASA et le DoD dans d’autres capacités, et mettre ce genre d’activité ensemble sur une période de 24 mois, je pense que c’était assez extraordinaire. Et, évidemment, le Dr Lacatski, sa contribution à Washington, DC, et le graissage des roues pour que tout cela se produise, mettant en place une assez grande organisation qui se concentrait uniquement sur les enquêtes sur les ovnis. C’était la clé. et cela comprenait les autorisations de sécurité des installations, l’obtention de tout à un niveau suffisant pour les inspections, mais l’embauche de ces personnes, la formation de toutes ces personnes différentes. Et puis nous avons exécuté plusieurs programmes côte à côte. Et tout cela s’est passé sur une période de 24 mois. Nous étions donc sur un clip assez rapide. Et je dirais que j’ai travaillé avec des organisations gouvernementales dans le passé, la NASA et le DoD dans d’autres capacités, et mettre ce genre d’activité ensemble sur une période de 24 mois, je pense que c’était assez extraordinaire. Et, évidemment, le Dr Lacatski, sa contribution à Washington, DC, et le graissage des roues pour que tout cela se produise, mettant en place une assez grande organisation qui se concentrait uniquement sur les enquêtes sur les ovnis. C’était la clé. et cela comprenait les autorisations de sécurité des installations, l’obtention de tout à un niveau suffisant pour les inspections, mais l’embauche de ces personnes, la formation de toutes ces personnes différentes. Et puis nous avons exécuté plusieurs programmes côte à côte. Et tout cela s’est passé sur une période de 24 mois. Nous étions donc sur un clip assez rapide. Et je dirais que j’ai travaillé avec des organisations gouvernementales dans le passé, la NASA et le DoD dans d’autres capacités, et mettre ce genre d’activité ensemble sur une période de 24 mois, je pense que c’était assez extraordinaire. Et, évidemment, le Dr Lacatski, sa contribution à Washington, DC, et le graissage des roues pour que tout cela se produise, mettant en place une assez grande organisation qui se concentrait uniquement sur les enquêtes sur les ovnis. C’était la clé. amener tout à un niveau suffisant pour les inspections, mais embaucher ces personnes, former toutes ces personnes différentes. Et puis nous avons exécuté plusieurs programmes côte à côte. Et tout cela s’est passé sur une période de 24 mois. Nous étions donc sur un clip assez rapide. Et je dirais que j’ai travaillé avec des organisations gouvernementales dans le passé, la NASA et le DoD dans d’autres capacités, et mettre ce genre d’activité ensemble sur une période de 24 mois, je pense que c’était assez extraordinaire. Et, évidemment, le Dr Lacatski, sa contribution à Washington, DC, et le graissage des roues pour que tout cela se produise, mettant en place une assez grande organisation qui se concentrait uniquement sur les enquêtes sur les ovnis. C’était la clé. amener tout à un niveau suffisant pour les inspections, mais embaucher ces personnes, former toutes ces personnes différentes. Et puis nous avons exécuté plusieurs programmes côte à côte. Et tout cela s’est passé sur une période de 24 mois. Nous étions donc sur un clip assez rapide. Et je dirais que j’ai travaillé avec des organisations gouvernementales dans le passé, la NASA et le DoD dans d’autres capacités, et mettre ce genre d’activité ensemble sur une période de 24 mois, je pense que c’était assez extraordinaire. Et, évidemment, le Dr Lacatski, sa contribution à Washington, DC, et le graissage des roues pour que tout cela se produise, mettant en place une assez grande organisation qui se concentrait uniquement sur les enquêtes sur les ovnis. C’était la clé. Et tout cela s’est passé sur une période de 24 mois. Nous étions donc sur un clip assez rapide. Et je dirais que j’ai travaillé avec des organisations gouvernementales dans le passé, la NASA et le DoD dans d’autres capacités, et mettre ce genre d’activité ensemble sur une période de 24 mois, je pense que c’était assez extraordinaire. Et, évidemment, le Dr Lacatski, sa contribution à Washington, DC, et le graissage des roues pour que tout cela se produise, mettant en place une assez grande organisation qui se concentrait uniquement sur les enquêtes sur les ovnis. C’était la clé. Et tout cela s’est passé sur une période de 24 mois. Nous étions donc sur un clip assez rapide. Et je dirais que j’ai travaillé avec des organisations gouvernementales dans le passé, la NASA et le DoD dans d’autres capacités, et mettre ce genre d’activité ensemble sur une période de 24 mois, je pense que c’était assez extraordinaire. Et, évidemment, le Dr Lacatski, sa contribution à Washington, DC, et le graissage des roues pour que tout cela se produise, mettant en place une assez grande organisation qui se concentrait uniquement sur les enquêtes sur les ovnis. C’était la clé. et graisser les roues pour que tout cela se produise, en mettant sur pied une assez grande organisation qui se concentrait uniquement sur les enquêtes sur les ovnis. C’était la clé. et graisser les roues pour que tout cela se produise, en mettant sur pied une assez grande organisation qui se concentrait uniquement sur les enquêtes sur les ovnis. C’était la clé.

George Knapp
Vous savez, l’un des aspects les plus troublants de l’enquête à laquelle vous avez tous les deux coopéré et dirigé est mis en évidence dans ce livre, les conséquences médicales et physiques des rencontres rapprochées, et pas seulement les lumières dans le ciel, et les gens peuvent voir structuré l’artisanat, mais aussi d’autres phénomènes connexes qui ont entraîné des effets physiques documentés, certains d’entre eux étant des effets assez graves. Docteur Kelleher, pouvez-vous nous parler un peu de ce qui a été appris sur les conséquences médicales de ces rencontres et peut-être donner un exemple ?

Colm Kelleher
Oui, nous avions plusieurs flux de cas concernant des ovnis qui arrivaient. Nous examinions également plusieurs bases de données, dont certaines étaient des bases de données de pilotes, des pilotes militaires, des pilotes civils. Et nous formions une base de données sur un très grand nombre de cas, nous avions ce que nous appelons l’entrepôt de données qui contient 11 bases de données distinctes de cas UAP du monde entier et des États-Unis. Et nous avons en fait répertorié plusieurs 100 cas où des individus ici et au-delà des États-Unis avaient rencontré des ovnis et avaient eu des effets physiologiques, des effets pathologiques et des effets médicaux, dont certains étaient assez graves. Et à cette fin, en termes d’enquêtes en temps réel et d’effets médicaux sur les ovnis. Nous avions deux médecins scientifiques, et je parle de docteurs en médecine qui étaient consultants auprès d’AAWSAP. Et leur tâche consistait essentiellement à faire partie d’une équipe qui enquêterait sur les blessures liées à l’UAP. Nous en avons eu quelques-uns qui étaient en temps réel et normalement pendant une enquête sur les ovnis, les enquêteurs peuvent passer quelques jours avec les témoins. En ce qui concerne ces enquêtes de type médical. Ces enquêtes ont duré parfois des mois et parfois des années. Et beaucoup de ces enquêtes impliquaient de prélever des échantillons de sang, de la chimie analytique, de l’hématologie des échantillons de sang, des paramètres du système immunitaire, parfois des IRM étaient toutes effectuées conformément aux normes HIPAA. Nous avons été très attentifs au respect de la confidentialité des patients et aux exigences de la HIPAA. Nous avons donc rencontré quelques cas exceptionnels en termes de blessures médicales. Je peux vous en donner un exemple. Il y avait un biotechnologue qui se dirigeait vers Bend Oregon. Et il avait sa fille dans la voiture et la fille a remarqué sur le terrain, trois objets inhabituels non identifiés qui semblent être érotiquement, volant près du sol. Ils étaient petits. Et juste après avoir remarqué cela, ils sont venus vers la voiture et le biotechnologue, alors qu’il conduisait, deux ont ces objets sont entrés dans le véhicule, l’un est passé juste devant le père et la fille juste à travers le tableau de bord, l’autre à travers sa gauche épaule et est sorti par son épaule droite. Il s’agissait d’objets petits, approximativement de la taille d’une balle de baseball, nous n’avons toujours pas une bonne idée de ce qu’étaient exactement ces objets. Mais juste après, ce type a commencé à avoir des vertiges, a commencé à avoir la nausée. (Le) lendemain matin, il s’est réveillé, il avait beaucoup de douleur au côté gauche. Son visage gauche était très, très brûlé par le soleil. Il a commencé en quelques jours ou une semaine, perdant des cheveux sur son côté gauche, son œil gauche a commencé à diminuer en acuité, son oreille gauche a commencé à descendre. Pour faire court, nos médecins scientifiques ont suivi ce type et sa famille pendant plusieurs mois. Quelques mois plus tard, ce type a contracté une forme rare de carcinome canalaire. Et heureusement, j’ai pu être soigné. Mais les multiples échantillons de sang ont été prélevés au cours de cette période, et une sorte d’image très cohérente a été rassemblée de sorte qu’une histoire complète de ce que nous pensions être une forte probabilité de blessure médicale résultant de cette rencontre rapprochée avec des objets volants non identifiés. Il y a d’autres cas que nous expliquons dans le livre, mais celui-là en particulier, a été suivi, en fait, pendant des années. son oreille gauche a commencé à descendre. Pour faire court, nos médecins scientifiques ont suivi ce type et sa famille pendant plusieurs mois. Quelques mois plus tard, ce type a contracté une forme rare de carcinome canalaire. Et heureusement, j’ai pu être soigné. Mais les multiples échantillons de sang ont été prélevés au cours de cette période, et une sorte d’image très cohérente a été rassemblée de sorte qu’une histoire complète de ce que nous pensions être une forte probabilité de blessure médicale résultant de cette rencontre rapprochée avec des objets volants non identifiés. Il y a d’autres cas que nous expliquons dans le livre, mais celui-là en particulier, a été suivi, en fait, pendant des années. son oreille gauche a commencé à descendre. Pour faire court, nos médecins scientifiques ont suivi ce type et sa famille pendant plusieurs mois. Quelques mois plus tard, ce type a contracté une forme rare de carcinome canalaire. Et heureusement, j’ai pu être soigné. Mais les multiples échantillons de sang ont été prélevés au cours de cette période, et une sorte d’image très cohérente a été rassemblée de sorte qu’une histoire complète de ce que nous pensions être une forte probabilité de blessure médicale résultant de cette rencontre rapprochée avec des objets volants non identifiés. Il y a d’autres cas que nous expliquons dans le livre, mais celui-là en particulier, a été suivi, en fait, pendant des années. Mais les multiples échantillons de sang ont été prélevés au cours de cette période, et une sorte d’image très cohérente a été rassemblée de sorte qu’une histoire complète de ce que nous pensions être une forte probabilité de blessure médicale résultant de cette rencontre rapprochée avec des objets volants non identifiés. Il y a d’autres cas que nous expliquons dans le livre, mais celui-là en particulier, a été suivi, en fait, pendant des années. Mais les multiples échantillons de sang ont été prélevés au cours de cette période, et une sorte d’image très cohérente a été rassemblée de sorte qu’une histoire complète de ce que nous pensions être une forte probabilité de blessure médicale résultant de cette rencontre rapprochée avec des objets volants non identifiés. Il y a d’autres cas que nous expliquons dans le livre, mais celui-là en particulier, a été suivi, en fait, pendant des années.

George Knapp
Juste un dernier commentaire de chacun de vous. Nous y avons tous travaillé, vous les gars plus que moi, pendant quelques années à le mettre en place, c’est enfin sorti. Dr Lacatski, Jim, 14 mois il a fallu pour obtenir le sceau d’approbation du DoD. J’imagine que vous étiez en train de transpirer là-bas. Pouvez-vous me parler de ce processus et ce que vous pensez de ce qui a émergé de ce processus ?

Jacques Lacatski
Eh bien, je suis content que nous ayons enfin une autorisation de diffusion publique. Et franchement, j’ai compris toutes leurs préoccupations. Ce que nous avons dû réécrire dans le livre, et ce que nous avons dû retirer et mettre. Je n’étais pas vraiment en sueur parce que j’étais presque en communication constante avec eux. Des gens très agréables avec qui j’avais affaire, et j’ai compris leur situation pendant la pandémie, ils travaillaient hors site, mais ils devaient le traiter via des canaux sécurisés, car vous ne savez pas ce qu’il y a dans le livre. Ils ont donc dû le traiter comme s’il contenait peut-être des informations SCI top secrètes. Bien sûr que non. Mais néanmoins, ils ont dû gérer les choses de cette façon. Ils ont dû se mettre au travail, transférés à diverses organisations pour examen et approbation, mais ils ont finalement eu lieu et je suis heureux que nous ayons obtenu cette approbation pour la libération.

George Knapp
Colm, tu es excitée, ça doit être comme un accouchement, hein ? Pour que ça sorte enfin et pour pouvoir raconter cette histoire.

Colm Kelleher
Ouais, je pense que ça fait longtemps que ça vient. Et je pense que le livre tel qu’il sort devrait être en mesure d’aborder un certain niveau de confusion, en particulier dans les médias au cours des quatre dernières années. Il y a eu une sorte d’accent sur le livre et il résumera l’ensemble du programme. Et je pense que c’est un résumé complet du programme de 24 mois qui a eu lieu. Et comme Jim l’a dit, plus de 100 rapports, au cours de ces 24 mois, ont été soumis à la Defense Intelligence Agency, à la fois par voie électronique et sur papier. Je me souviens d’être dans mon bureau, en fait, à Las Vegas, avec les copies papier dans trois classeurs à anneaux. Et cet ensemble de données a en fait atteint environ six pieds de haut sur le sol de mon bureau. Je veux dire, c’était une incroyable réserve de données, car elle englobait non seulement des rapports mensuels, mais aussi des rapports qui approfondissaient des cas et des sujets spécifiques. Je pense donc qu’il est grand temps que toute l’histoire d’AAWSAP soit racontée. Et vous savez, le Dr Lacatski était la force motrice à Washington, DC, et j’étais le gestionnaire au jour le jour à Las Vegas. Donc je pense qu’entre nous deux, nous avons trouvé un assez bon résumé de ce à quoi ressemblait l’ensemble du programme.

George Knapp
Je pense que les gens apprécieront vraiment de voir la genèse de l’enquête, comment cela a été expliqué et est expliqué dans le livre. De plus, ce que j’ai aimé, c’est le baseball intérieur de la façon dont vous tous, sénateur Reid, Robert Bigelow, vous êtes battu pour lancer le programme et le faire fonctionner, mais aussi pour le défendre contre les prédateurs du Pentagone qui ont finalement causé beaucoup de difficulté. Je veux dire, pourrais imaginer si AAWSAP et BAASS avaient été autorisés à continuer, à quel point nous serions loin dans la compréhension de ces mystères.


Le livre comprend également les titres de plus de 100 documents produits par BAASS pour la Defense Intelligence Agency dans le cadre de l’effort AAWSAP, qui s’est déroulé de 2008 à 2010.

L’ancien sénateur Harry Reid, dont le soutien a assuré le financement de l’enquête AAWSAP, a écrit un avant-propos émouvant pour Skinwalkers au Pentagone dans lequel Reid a décrit comment il s’est intéressé pour la première fois au mystère des ovnis.

Zabel / Bates – Skinwalkers au Pentagone

Zabel / Bates – Skinwalkers au Pentagone

Skinwalkers au Pentagone

Zabel et Bates ont lu le dernier livre de George Knapp, Colm Kelleher et James Lacatski. Ils ont des avis.
12 Octobre 2021


Bryce : Tout d’abord, mon avertissement. Je connais personnellement George Knapp. Il m’a eu plusieurs fois pour son émission du week-end, Coast To Coast, un excellent intervieweur. De plus, j’en suis venu à admirer les talents de journaliste de George sur tant de projets différents, et, bien sûr, c’est un brosky de l’ancien sénateur Harry Reid. Je pourrais continuer encore et encore. J’attendais donc un peu celui-ci avec impatience.

« À la fin du programme de deux ans, plus de 100 rapports techniques distincts, dont certains comptaient des centaines de pages, ont été remis à la Defense Intelligence Agency. Parmi eux se trouvait un rapport de 149 pages sur la capacité d’enquête/analyse de l’UAP soviétique (et maintenant russe). Un autre détaille la conception et la construction d’un prototype fonctionnel pour une plate-forme autonome de surveillance des phénomènes aériens non identifiés.

Bryce : Alors, ouais. Retour à vous pour une mise à jour en direct sur le Ranch.

Sortie de « Dieu, la Science, Les Preuves – L’Aube d’une Révolution »

Sortie de « Dieu, la Science, Les Preuves – L’Aube d’une Révolution »

Dossier de presse 

DIEU, LA SCIENCE, LES PREUVES. 

L’AUBE D’UNE RÉVOLUTION 



« Pourquoi l’Univers est-il si incroyablement adapté à l’émergence de la vie ? Et, plus encore,  pourquoi est-il si minutieusement adapté à notre existence à nous ? […] Cela constitue-t-il une preuve  scientifique légitime pour prouver l’existence d’un Créateur intelligent ? Cela se pourrait. » 

William D. Philipps, spécialiste du refroidissement des atomes par laser, prix Nobel de physique 1997. 


Un livre pour répondre à une question fondamentale :  existe-t-il un dieu créateur ? 

Durant 4 siècles, de Copernic à Freud en passant par Galilée et Darwin, les découvertes scientifiques  se sont accumulées, donnant l’impression qu’il était possible d’expliquer l’Univers sans avoir  besoin de recourir à Dieu. C’est ainsi qu’au début du XXe siècle le matérialisme semblait triompher  intellectuellement.  

De façon étonnante, le balancier de la science est reparti dans l’autre sens. Les découvertes se sont  multipliées, comme celles de la mécanique quantique, de la relativité, de l’expansion de l’Univers  et de sa mort thermique, de la complexité du vivant et du réglage fin de l’Univers. À l’aube de notre  siècle, il apparaît que le matérialisme, qui n’a jamais été autre chose qu’une croyance comme une  autre, est en passe de devenir une croyance irrationnelle.  

Michel-Yves Bolloré, ingénieur et chef d’entreprise, et Olivier Bonnassies, polytechnicien et  entrepreneur, auteurs du livre Dieu, la science, les preuves – L’aube d’une révolution, retracent,  dans une langue accessible à tous, cette histoire passionnante. Ils offrent un état de ces nouvelles  preuves de l’existence d’un dieu créateur, aussi bien dans le domaine scientifique que dans d’autres  territoires du savoir, tout aussi probants.  

Robert W. Wilson, prix Nobel de physique en 1978 avec Arno Penzias, est le codécouvreur, en 1964,  du rayonnement de fond cosmologique, écho du Big Bang. Ses travaux de recherche ont permis de  démontrer, une fois pour toutes, la réalité du commencement de notre Univers. Un invité de choix,  donc, pour signer la préface de Dieu, la science, les preuves – L’aube d’une révolution. Dans celle-ci,  il souligne notamment les perspectives particulièrement captivantes qu’apporte cet ouvrage sur  la science et la cosmologie, mais aussi leurs implications philosophiques et religieuses. Au fil des  chapitres indépendants, les auteurs proposent ainsi les connaissances les plus à jour qui, ensemble,  constituent un faisceau d’arguments concordants pour répondre à cette question qu’il faut se poser  au moins une fois dans sa vie : existe-t-il un dieu créateur ?  


Polytechnicien et entrepreneur, Olivier Bonnassies a dirigé plusieurs sociétés de  conseil et de communication. Il est le fondateur d’Aleteia, devenu en quelques années  le 1er site catholique du monde, diffusé en 7 langues, et du Centre international Marie  de Nazareth en Israël. Il est également diplômé de l’Institut HEC Start-up et titulaire  d’une licence de théologie de l’Institut catholique de Paris. 


Ingénieur de formation, détenteur d’un DEA de 3e cycle de mathématiques appliquées  et titulaire d’un doctorat de management de l’université Paris-Dauphine, Michel Yves Bolloré est un chef d’entreprise qui a dirigé la branche industrielle du groupe  Bolloré jusqu’en 1990, puis a créé et dirigé le groupe France Essor de 1990 à 2011. Il  se passionne depuis toujours pour l’histoire des sciences et des religions.



Un livre qui allie exigence des faits et vulgarisation scientifique 

Dieu existe-t-il ? Ce qui est certain, c’est que la réponse existe bel et bien, indépendamment  de nous, et qu’elle est binaire. C’est oui ou c’est non. Seul notre manque de connaissances  peut être un obstacle pour y répondre. Or, la récente révélation d’un faisceau de preuves  convergentes, nombreuses, rationnelles et provenant de champs du savoir différents et  indépendants apporte aujourd’hui un éclairage nouveau et peut-être décisif à cette question.  Michel-Yves Bolloré Olivier Bonnassies, auteurs de Dieu, la science, les preuves – L’aube  d’une révolution rendent aujourd’hui accessibles au plus grand nombre ces découvertes qui  remettent en question la vision purement matérialiste de l’Univers.  

Un récit passionnant pour se faire sa propre idée 

Écrire le récit passionnant des découvertes et des disputes qu’elles ont provoquées a été le point  de départ de cet ouvrage. Les auteurs, tous deux ingénieurs, poursuivaient également un autre  but, tout aussi important : permettre à ceux souhaitant réfléchir sérieusement à la question de  l’existence de Dieu de disposer dans un seul livre des connaissances les plus récentes et les plus  sûres leur permettant de se faire une opinion solidement documentée.  

En effet, la question de savoir si Dieu existe ou non est une question que tout le monde finit par se  poser au moins une fois dans sa vie. Il y a peu de temps, on pensait qu’il était inutile de réfléchir  à cette question, qui semblait sans réponse. Les auteurs nous prouvent que ce n’est plus le cas.  L’objectif du livre est que chacun, au terme de sa lecture, dispose de tous les éléments voulus pour  se faire sa propre opinion.  

Une grande enquête sur l’Univers 

Dieu, la science, les preuves – L’aube d’une révolution est le fruit d’un travail de recherche de plus  de 3 ans, mené en collaboration avec une vingtaine de spécialistes (physiciens, mathématiciens,  biologistes, historiens…) et soutenu par plus de 500 références et 600 citations, toutes référencées,  dont 260 de grands savants et 62 prix Nobel. Dans ce livre, on croise aussi les plus grands scientifiques  des siècles passés, ceux qui ont contribué à faire évoluer notre connaissance de l’Univers et du  vivant. La solidité factuelle de cet essai, mené comme une enquête policière, ainsi que le volume  de documentation inédit qui a servi à sa réalisation sont les garants d’une approche rationnelle qui  rend cet ouvrage à la fois précieux et crédible.  

Destiné à tous les publics, agnostiques comme croyants, simples curieux ou savants, cet essai interroge  la question de l’existence de Dieu au travers de 12 thèmes, regroupés en chapitres indépendants.  Rédigé dans un langage clair et accessible à tous, sans pour autant sacrifier à l’exactitude des faits,  il retrace l’histoire passionnante des découvertes scientifiques qui ont jalonné notre connaissance  de l’Univers. Ses auteurs offrent un panorama de nouvelles preuves, aussi bien dans le domaine  scientifique que dans d’autres territoires du savoir. Ils questionnent notamment la crédibilité de la  Bible, de l’existence de Jésus ou encore l’étrange destin du peuple juif. 

La science est-elle la nouvelle alliée de Dieu ? 

Soutenir que Dieu existe est une théorie, tout comme prétendre que l’Univers est uniquement  matériel et qu’il n’existe pas de Créateur. Or, ces deux thèses ont des implications sur le monde réel  qui ont toujours existé mais qui étaient, jusque récemment, invérifiables. Ce qui est nouveau, c’est  que la science peut aujourd’hui en discuter.  

Dieu, la science, les preuves – L’aube d’une révolution ne traite pas de savoir qui est Dieu, ni de la  religion. Au travers de ses 12 sujets indépendants, dont les deux tiers sont de nature scientifique,  son unique but est d’apporter des réponses pour permettre à chacun de se faire sa propre opinion  sur le sujet. 

Cinq grandes découvertes qui constituent un retournement de croyance spectaculaire 

Nous vivons un moment étonnant de l’histoire des connaissances où les progrès des mathématiques  et de la physique ont été tels que des questions comme le temps, l’éternité, la permanence de  l’Univers, son début et sa fin, sont devenues des objets de science. La physique du XXe siècle, comme  un fleuve en crue, a débordé de son lit et envahi le champ auparavant réservé à la métaphysique. Dès  la seconde moitié du siècle dernier, des preuves d’ordre scientifique de la nécessaire existence d’un  Esprit créateur à l’origine de l’Univers ont surgi, constituant un renversement complet de la pensée  par rapport à la tendance des siècles précédents qui jugeaient le champ scientifique incompatible  avec toute réflexion sur ce sujet. 

La mort thermique de l’Univers est la première d’entre elles. Issue de la théorie de la  thermodynamique apparue en 1824, confirmée en 1998 par la découverte de l’expansion accélérée  de l’Univers, cette mort thermique implique que l’Univers a eu un début ; or tout début suppose un  créateur. 

La théorie de la Relativité ensuite, élaborée entre 1905 et 1915 par Einstein et validée par de  nombreuses confirmations. Elle affirme que le temps, l’espace et la matière sont liés et qu’aucun des  trois ne peut exister sans les deux autres. Ce qui implique que si une cause est à l’origine de notre  Univers, elle est nécessairement non temporelle, non spatiale et non matérielle.  

Le Big Bang, en troisième, théorisé dans les années 1920 par Friedmann et Lemaître puis confirmé  en 1964. Il décrit le début de l’Univers de façon si précise et si spectaculaire qu’il a provoqué une  véritable déflagration dans le monde des idées, au point que, dans certains pays, c’est au péril  de leur vie que les scientifiques l’ont défendu ou étudié. Le livre consacre un chapitre entier aux  persécutions et aux exécutions ignorées ou occultées qui ont prouvé, de façon tragique, l’importance  métaphysique de cette découverte. 

Le réglage fin de l’Univers, en quatrième, et le principe anthropique qui en résulte, admis  largement depuis les années 1970. Ils posent un tel problème aux cosmologistes matérialistes que,  pour le contourner, ceux-ci s’efforcent d’élaborer des modèles purement spéculatifs et parfaitement  invérifiables d’univers multiples, successifs ou parallèles. 

La biologie, enfin, qui a mis en évidence à la fin du XXe siècle la nécessité d’un réglage fin  supplémentaire de l’Univers : celui qui a permis le passage de l’inerte au vivant. En effet, ce que  l’on estimait auparavant n’être qu’un saut à effectuer d’un côté à l’autre du fossé séparant l’inerte  le plus complexe connu du vivant le plus simple connu s’est révélé en réalité le franchissement  d’un gouffre immense, qui n’a certainement pas pu se réaliser par les seules lois du hasard. Et si  nous ne savons aujourd’hui ni comment cela s’est produit ni, a fortiori, comment répliquer un tel  événement, nous en savons assez pour évaluer son infinie improbabilité.

Ces cinq grandes découvertes constituent un retournement spectaculaire qui aura un impact  important sur la vision du monde des générations futures, exactement comme celles de Galilée,  Newton, Darwin et Freud ont influé sur la pensée des gens de leur époque.  

12 thèmes, témoins d’une révolution 

Au sujet de l’Univers, deux théories s’affrontent : l’une soutient qu’il est exclusivement matériel,  tandis que l’autre postule l’existence d’un dieu créateur. Ces théories n’étant ni modélisables ni  expérimentables, il n’est aujourd’hui possible d’établir le bien-fondé de ces théories qu’en procédant  à l’examen de leurs implications. C’est exactement ce que se sont efforcés de faire Michel-Yves  Bolloré et Olivier Bonnassies au travers de 12 thèmes passionnants : 

  • La thermodynamique avec la mort thermique de l’Univers 
  • La cosmologie et le Big Bang  
  • Le principe anthropique 
  • La biologie avec le passage de l’inerte au vivant 
  • La contingence de l’Univers 
  • Le problème du commencement du temps 
  • Les mathématiques et la logique 
  • La Bible : vérité ou légende ? 
  • Jésus : qui est-il ?  
  • Le peuple juif : un destin étonnant 
  • Le miracle de Fatima 
  • La question morale : tout est-il permis ? 

La science et au-delà 

La composition de cet ouvrage pourra sembler inhabituelle. En effet, si les chapitres scientifiques  constituent une grande partie du livre, les auteurs ont également choisi de s’intéresser aux anomalies  de l’histoire, qui posent question, et doivent être examinées d’un point de vue rationnel. C’est le cas  de l’histoire du peuple juif, de la personne de Jésus ou encore du miracle de Fatima, qui ont toute  leur place dans ce livre. En effet, la théorie « Dieu n’existe pas et le monde est uniquement matériel  » implique nécessairement que les miracles n’existent pas non plus et que toutes les histoires, même  les plus étonnantes, doivent toujours pouvoir être expliquées sans avoir recours à des hypothèses  surnaturelles. De ce fait, l’éventuelle constatation de l’inverse constituerait une preuve parfaite de  l’inexactitude de cette théorie et de l’exactitude de la théorie opposée. Pour être complet, Dieu, la  science, les preuves – L’aube d’une révolution ne pouvait donc pas s’exempter de les aborder.  

Michel-Yves Bolloré : « Ce livre a pour seule raison d’être la recherche rationnelle de la vérité  sur une question précise et unique – celle de l’existence ou non d’un dieu créateur –, qui, à la  suite des nombreuses découvertes modernes, semble de plus en plus accessible à la raison. »  

« Tout ce que nous expliquons du point de vue de la science, les spécialistes le savaient déjà, mais  chacun dans son domaine. Nous avons voulu écrire un ouvrage de synthèse à destination du grand  public qui montre que tout converge. » 

Olivier Bonnassies : « Notre souhait est qu’au terme de cette lecture chacun puisse en toute  clarté et en toute liberté décider de ce qu’il veut croire. »  


DIEU, LA SCIENCE, LES PREUVES – L’AUBE D’UNE RÉVOLUTION 

Auteurs : Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies 

Parution le 13 octobre 2021 

Éditions Guy Trédaniel 

PVC : 24 €


Préface de Dieu, la science, les preuves – L’aube d’une révolution 

Ce livre est une très bonne présentation du développement de la théorie du Big Bang et de son impact  sur nos croyances et notre représentation du monde. Après avoir lu les différents chapitres consacrés  à la cosmologie, je pense que cet ouvrage offre une perspective particulièrement intéressante sur la  science, la cosmologie et leurs implications philosophiques ou religieuses.  

Selon les auteurs, Michel-Yves Bolloré et Olivier Bonnassies, tous deux ingénieurs, un esprit  supérieur pourrait être à l’origine de l’Univers ; bien que cette thèse générale ne m’apporte pas une  explication suffisante, j’accepte sa cohérence. Car même si mon travail de cosmologiste se limite à  une interprétation strictement scientifique, je peux comprendre que la théorie du Big Bang puisse  susciter une explication métaphysique. Dans l’hypothèse d’un Univers stationnaire défendue par  Fred Hoyle, mon professeur de cosmologie au Caltech, l’Univers est éternel et la question de sa  création ne se pose pas. Mais si, à l’inverse, comme le suggère la théorie du Big Bang, l’Univers a eu  un commencement, alors nous ne pouvons pas éviter la question de la création.  

Il se trouve qu’au début de ma carrière, comme la plupart de mes collègues, je pensais que l’Univers  était éternel. À mes yeux, le cosmos avait donc toujours existé et la question de son origine ne se  posait même pas. Or, je ne savais pas que j’étais sur le point de découvrir par hasard quelque chose  qui allait changer à jamais ma vision de l’Univers. Au printemps 1964, mon collègue Arno Penzias  et moi nous préparions à utiliser sur le site des laboratoires Bell, à Holmdel, le grand réflecteur de  20 pieds pour réaliser plusieurs projets de radioastronomie. L’un d’eux consistait à rechercher un  halo autour de la Voie lactée. Mais pendant les expériences préliminaires de contrôle, nous avons  constaté la présence inattendue et indéniable d’un « bruit » en excès détecté par l’antenne. À cette  époque, nous étions encore loin de réaliser que ce mystérieux « bruit » ne pouvait être rien de moins  que l’écho de la création de l’Univers. Or, par chance, l’un de nos amis, le radioastronome Bernie  Burke, a attiré à ce moment-là notre attention sur les travaux d’un jeune physicien de Princeton,  Jim Peebles. Suivant les suggestions du professeur Robert Dicke, il avait établi par le calcul que le  rayonnement résiduel du Big Bang pourrait être détecté dans le cosmos. Il avait rédigé à l’époque  un article encore inédit sur cette hypothèse. Inspirés par les perspectives extraordinaires de cet  article (des prédictions qui, parallèlement à une carrière exceptionnelle en cosmologie, ont valu à  Jim Peebles le prix Nobel en 2020), nous avons rapidement effectué quelques tests finaux et publié  nos mesures en même temps que l’article de Peebles et Dicke. La seule explication plausible de nos  mesures était que nous avions sans doute trouvé le « rayonnement fossile » provenant d’une époque  très ancienne de l’Univers, comme prédit par Dicke et calculé par Peebles.  

Notre découverte a définitivement fait voler en éclats la croyance selon laquelle l’Univers n’avait  ni début ni fin. Le plus étonnant, c’est que depuis les premières microsecondes après le Big Bang  et jusqu’à aujourd’hui l’évolution de l’Univers prédite par la physique actuelle corresponde si bien  à nos observations. Ainsi, la théorie du Big Bang semble être une représentation fidèle de la façon  dont l’Univers a commencé et s’est développé. Je pense qu’il s’agit d’un accord remarquable entre  la théorie et l’observation.  

Cependant, cette image confortable présente deux problèmes. Le premier est que, à l’heure actuelle,  nous ne connaissons qu’environ 4 % de la matière et de l’énergie de l’Univers. La matière noire  et l’énergie noire représentent respectivement environ 26 % et 70 % de ce que contient l’Univers,  mais nous ne savons pas de quoi il s’agit. La résolution de ce problème pourrait faire émerger une  nouvelle physique qui bouleverserait notre compréhension actuelle de la genèse et de l’évolution  de notre Univers depuis le Big Bang. Le second problème est peut-être plus sérieux encore. En  effet, pour que l’Univers primordial ait pu évoluer vers celui qui nous a engendrés et que nous  comprenons aujourd’hui, le Big Bang a nécessairement dû être réglé de manière ultraprécise. Des  écarts incroyablement faibles dans la densité de l’Univers primitif auraient provoqué soit une  expansion si rapide que le Soleil et la Terre ne se seraient jamais formés, soit au contraire une  expansion de courte durée suivie d’un nouvel effondrement, bien avant la naissance du Soleil, il y 

a environ 4,7 milliards d’années. Comme nous le verrons dans cet ouvrage, il se peut que l’inflation  cosmique ait déclenché l’expansion de l’espace-temps de la manière requise. Cependant, l’inflation  cosmique dépend d’une nouvelle physique qui, même si elle n’entre pas en conflit avec notre physique  actuelle, n’est soutenue par aucune autre observation. De plus, une forme très spécifique de théorie  de l’inflation est requise : ce modèle exige que les valeurs de certaines constantes physiques soient  parfaitement ajustées. En fait, l’une d’entre elles, la constante cosmologique d’Einstein, diffère par  120 ordres de grandeur de ce qu’un physicien appellerait sa valeur naturelle. Ainsi, si l’inflation a pu  régler le Big Bang juste avec les valeurs requises, cette phase n’aurait pu avoir lieu sans obéir à des  contraintes spécifiques. Par conséquent, l’inflation repousse simplement d’un niveau la question de  l’origine de l’Univers sans la résoudre vraiment. L’une des réponses actuelles à ce problème est que  nous faisons peut-être partie d’un « multivers » qui existe depuis toujours, de sorte qu’il se serait  produit un nombre infini de Big Bangs, chacun avec des constantes physiques aléatoires. Selon ce  point de vue, nous vivons dans l’un de ces univers qui a bénéficié des bonnes constantes initiales  pour nous engendrer, comme le décrit le principe anthropique bien connu. Mais selon moi, aucune  de ces hypothèses ne propose une explication scientifique convaincante de la façon dont l’Univers,  en fin de compte, a pu commencer. 

En accord avec les connaissances scientifiques actuelles, ce livre explore l’idée d’un esprit ou  d’un dieu créateur, idée que l’on retrouve dans de nombreuses religions. Il est certain que si vous  êtes religieux au sens fixé par la tradition judéo-chrétienne, je ne vois pas de meilleure théorie  scientifique que celle du Big Bang et de l’origine de l’Univers susceptible de correspondre à ce point  aux descriptions de la Genèse. En un sens, cependant, cela repousse une nouvelle fois la question de  l’origine ultime. Comment cet esprit ou ce dieu est-il apparu ? Et quelles sont ses propriétés ? 

Parfois, lorsque je lève les yeux vers les milliers d’étoiles qui brillent dans la nuit, je pense à toutes  les personnes qui, comme moi, ont levé de la même manière les yeux vers le ciel et se sont demandé  comment tout cela a commencé. Je ne connais certainement pas l’explication. Mais peut-être que  certains lecteurs auront la chance de trouver un début de réponse dans cet ouvrage. 

 Robert W. Wilson 

Université de Harvard, le 28 juillet 2021

Vox – Pourquoi les meilleurs extraterrestres sont juste un peu humains

Vox – Pourquoi les meilleurs extraterrestres sont juste un peu humains

Pourquoi les meilleurs extraterrestres sont juste un peu humains

L’auteur de science-fiction Becky Chambers explique comment construire un meilleur extraterrestre et comment imaginer un avenir prometteur.

 

Becky Chambers est l’un des rares auteurs dont j’avale avidement chaque livre. L’écrivain de science-fiction a lancé sa carrière en 2012 en collectant des fonds sur Kickstarter , destiné à se donner le temps de se concentrer sur la finition de son premier roman, The Long Way to a Small, Angry Planet . qu’elle a finalement auto-publié en 2014.

Le long chemin vers une petite planète en colère est défini par un espoir fondé et un pastiche d’opéra spatial de premier ordre – il capture tant de raisons pour lesquelles j’aime Star Trek sans avoir rien à voir avec Star Trek – et il a rapidement trouvé un fan culte base. Cette base de fans a considérablement augmenté car Chambers a publié trois romans se déroulant dans le même univers que Planet, ainsi que deux nouvelles sans rapport. (L’édition rééditée de Planet et ses livres suivants ont été publiés par de grandes maisons d’édition de science-fiction.)

La série Wayfarers est l’œuvre la plus célèbre de Chambers à ce jour. Il a même remporté le Hugo Award, l’un des prix de science-fiction les plus prestigieux, pour la meilleure série en 2019. Il se concentre sur une future version de l’humanité qui a trouvé sa place dans ce qu’on appelle le Galactic Commons, une sorte d’Organisation des Nations Unies pour le galaxie.

Les humains sont l’une des espèces les plus récentes du GC, et nous ne sommes pas particulièrement aimés. D’une part, d’autres espèces pensent apparemment que nous sentons mauvais, une petite blague que Chambers utilise pour piquer l’arbitraire des préjugés. (Nous sentons ce que nous sentons, d’autres espèces extraterrestres!) Chacun des quatre romans se concentre sur un lieu et un ensemble de personnages différents, bien que certains personnages avec des rôles principaux dans un livre se reproduisent comme personnages secondaires dans un autre.

Une qualité majeure qui distingue le travail de Chambers est son habileté à créer des espèces extraterrestres. Ils sont juste assez étrangers pour ne pas être familiers, mais juste assez familiers pour être accessibles. Et bien que Chambers n’ait pas de formation scientifique formelle, sa mère (une astrobiologiste) et sa femme (une anthropologue) en ont. Le ragoût scientifique dans lequel Chambers a été imprégné influence fortement sa perception des cultures et des planètes extraterrestres.

La qualité la plus convaincante des livres de Chambers, cependant, est peut-être qu’ils sont pleins d’espoir sans être sucrés. Ils se déroulent dans un futur où l’humanité a fini par comprendre sa merde, mais nous avons quand même détruit la Terre à cause du changement climatique. Ce mélange de passé douloureux et de présent plus optimiste est intentionnel, dit Chambers. « L’espoir ne peut pas exister sans douleur, sans traumatisme, sans trucs effrayants », m’a-t-elle dit. « C’est l’acte de croire qu’il y a quelque chose de mieux de l’autre côté de ça. »

Chambers a pris un certain temps après une année 2021 chargée – à la fois le dernier livre de Wayfarers ( The Galaxy, and the Ground Within ) et sa nouvelle nouvelle A Psalm for the Wild-Built , qui lance une nouvelle série sur un moine et un robot, sont venus cet été – pour me parler de la création d’extraterrestres juste assez humains et d’imaginer un avenir plein d’espoir où l’utopie reste néanmoins hors de portée.

Vous êtes vraiment doué pour concevoir des espèces non humaines. Ils sont juste assez reconnaissables pour que nous nous disions : « Oh, je comprends les émotions et l’intellect qui se passent ici », mais aussi juste assez étranges pour que nous nous disions : « C’est vraiment différent. »

L’une de mes choses préférées à faire sur n’importe quel projet est d’inventer des extraterrestres. Je commence toujours par la mise en garde suivante : nous devons avoir un point d’entrée. Nous devons être capables de nous rapporter à eux à un certain niveau humain. Les extraterrestres de Wayfarers ressemblent-ils à ce à quoi je pense que ressemble la vie extraterrestre réelle? Non bien sûr que non. Mais vous devez être capable de vous connecter émotionnellement avec eux. Et je ne sais pas si nous pourrions [le faire immédiatement] avec d’autres espèces dans l’univers qui existe.

Une photo de Becky Chambers dans une forêt
Becky Chambers.
 Édition Tor

Mais à partir de là, on va devenir bizarre. Je commence par la biologie d’abord. Je regarde le physique. Je regarde en quoi ils sont différents de nous. Je commence toujours par un trait particulier. Par exemple, les Aeluons, l’une des grandes espèces exotiques des Wayfarers, communiquent à travers les plaques de chromatophores sur leurs joues. Cela commence par une inspiration du monde réel – le calmar et le poulpe.

Je prends ça et je le fais exploser à un niveau de civilisation. Si la couleur est votre principal mode de communication, comment cela affecte-t-il votre art ? Comment cela affecte-t-il votre architecture, la façon dont vous vous habillez, le type de technologie dont vous disposez ? Et comment vous reliez-vous aux autres espèces, surtout si elles ont des idées différentes sur la signification de la couleur ou l’utilisent simplement comme décoration ? Il y a un million de questions que vous pouvez poser avec un seul élément. Tout le reste vient de là.

Les intersections de ces cultures sont si importantes pour vos livres. Sur notre planète, nous venons tous de différents ensembles d’hypothèses partagées. Même au sein d’un même pays, il existe de nombreuses idées différentes sur la façon dont le monde fonctionne. Comment faites-vous pour étendre cette diversité de cultures et les interactions entre ces cultures à une échelle galactique ?

Je bascule si souvent entre les personnages de point de vue. Aucun des livres n’a une seule voix. Je passe donc beaucoup de temps à réfléchir aux préjugés d’un personnage, à ce qui leur semble étrange chez les autres espèces. Les choses qui sont évidentes pour une espèce ne le sont pas pour une autre.

Ma femme et moi sommes un couple international. Elle vient d’Islande. Nous faisons des allers-retours tout le temps. Et une grande partie de la gestion de cela consiste à naviguer dans ces différences. En tant que société, nous avons tendance à nous concentrer sur les grandes différences politiques, mais dans ma vie personnelle, ce sont ces très petites choses. Qu’est-ce que tu as pour le petit déjeuner ? Trouvons-nous les mêmes choses drôles ? Une dispute pourrait commencer là où personne n’était vraiment fou. Il y avait juste un malentendu qui s’est perdu dans la communication. Ces choses font tellement partie intégrante de mon expérience qu’il me semble très naturel de les coder plutôt comme des interactions extraterrestres.

Votre mère est éducatrice en astrobiologie et votre femme est anthropologue. Qu’avez-vous retenu d’eux qui s’est infiltré dans votre travail ? Je me rends compte que je vous demande essentiellement : « Qu’avez-vous retenu d’être en vie ? »

La couverture du premier livre de Becky Chambers présente de gros caractères, à côté d'un petit vaisseau spatial et d'une planète.
La couverture du premier roman de Chambers, The Long Way to a Small, Angry Planet. 
Voyageur Harpiste

Avons-nous six heures?

De ma mère, ce serait voir la beauté dans la diversité infinie de l’évolution, de pouvoir regarder des choses gluantes, grinçantes et étranges. J’ai une profonde affinité pour les creepy-crawlies, et cela vient de ma mère. Elle m’a appris à voir la beauté des choses qui sont différentes de nous. La culture scientifique a été un élément important de mon éducation. Même si je n’allais pas être un scientifique, elle voulait que je puisse le comprendre et aborder le monde de cette façon.

La formation de ma femme est en linguistique historique, l’étude visant à déterminer comment les gens se déplaçaient et interagissaient les uns avec les autres en analysant comment les mots ont changé. Elle m’a fait penser à la langue d’une manière que je n’avais jamais vraiment envisagée. La langue en tant que concept reflète nos propres valeurs dans la société et la façon dont nous percevons le monde. Nos interactions changent notre façon de parler. Cela a saigné dans mon travail, parce que ce sur quoi j’écris est en grande partie ce genre d’échanges et la façon dont nous changeons simplement en étant ensemble, même pour une très courte période.

Sur le front de l’astrobiologie, il y a ce tweet de Neil deGrasse Tyson – je suis ennuyé par moi-même d’avoir déjà évoqué cela – qui appelle Hollywood pour avoir des extraterrestres qui ne sont pas assez différents des espèces ici sur Terre. J’ai l’impression que, par définition, si nous ne pouvons pas l’imaginer, nous ne pouvons pas l’imaginer.

Mais dans vos livres et dans, disons, le film Arrivée , il peut s’agir d’une espèce vraiment extraterrestre, mais les humains la comprennent à travers une lentille que nous connaissons bien – un reptile, un céphalopode ou un crustacé. On le voit aussi dans le monde. Nous essayons constamment d’entrer en relation avec des gens qui ne sont pas comme nous à travers les termes et les coutumes auxquels nous sommes habitués, ce qui parfois offense et jette parfois des ponts. Comment pensez-vous définir quelque chose de vraiment étranger ?

Essayer d’imaginer l’inimaginable ignore complètement les besoins de la narration. Le type d’extraterrestres que vous créez dépend énormément de l’objet de l’histoire. Une histoire centre un sentiment et une expérience particuliers. Il n’est pas là pour peindre l’univers tel qu’il existe. C’est de l’impressionnisme. Il est là pour susciter une réponse émotionnelle. En fin de compte, pendant que j’essaie de peindre des mondes qui semblent réels, je raconte une histoire. Les besoins de cela viennent en premier.

J’ai fait très attention aux types de corps que je donne à des personnages particuliers. Dans le premier livre de Wayfarers, The Long Way to a Small, Angry Planet , le premier extraterrestre que nous rencontrons n’est pas si différent à bien des égards. Elle est bipède. Elle a des mains et un visage. Elle peut vous parler. Ses coutumes culturelles sont très différentes, mais nous pouvons la regarder et la comparer à un reptile, quelque chose qui est immédiatement identifiable. C’était très intentionnel, car à la minute où vous marchiez sur le navire et la rencontriez, elle donnerait au lecteur un sentiment de sécurité et de confort.

Alors que dans le dernier livre, [ The Galaxy, and the Ground Within ], il y a un personnage qui est un centaure géant au homard. C’est une personne adorable, mais son espèce suscite un sentiment de « Qu’est-ce que c’est que ça ? » Il y a une barrière à l’entrée là-bas.

Il y a beaucoup de choix entre ce dont j’ai besoin qu’un personnage soit et jusqu’où je vais pousser son aliénation. À quel point est-ce que je veux que cette expérience soit inconfortable pour le lecteur, et pourquoi ? Mais dans ma nouvelle To Be Taught, If Fortunate [qui se concentre sur une expédition scientifique de la Terre visitant des planètes grouillantes de vie inintelligente], il n’y a pas d’espèces au niveau de la civilisation. Tout est bizarre et animal et pas bien compris. Nous prenons juste des photos et essayons de comprendre ce que c’est. C’est un type d’histoire très différent.

D’accord, étendez cela aux intelligences artificielles, aux robots, qui dans vos livres sont issus de l’humanité mais doivent également être différents de nous.

Ils sont d’une catégorie différente, parce qu’ils viennent de nous. J’ai souvent le même ensemble d’idées de base, à savoir que si c’est quelque chose que nous avons fait, elles suivraient une logique que nous comprendrions parce que nous avons écrit le code. Que nous comprenions ou non pourquoi ils ont acquis de la sensibilité, nous les avons construits dans un but, et ils ont évolué à partir de ce but.

Nous ne comprenons pas ce qu’est l’intelligence ou la conscience. Nous l’avons, mais nous ne pouvons pas définir ce que c’est ou pourquoi il existe. Il existe un milliard de livres et de théories sur le sujet, mais nous commençons à peine à gratter la surface, et je ne suis pas sûr que nous ayons la capacité de comprendre ces choses. Je pense que si une machine se réveille, nous n’allons pas comprendre pourquoi pas plus que nous ne comprenons pourquoi nous nous sommes réveillés et pouvons percevoir le monde comme nous le faisons. Je prends la ligne de base humaine et je la développe. Ils pensent d’une manière que nous ne comprenons pas, parce que nous ne savons pas comment ils sont arrivés là.

Je n’aime vraiment pas l’hypothèse selon laquelle l’émotion et la logique sont des forces opposées qui sont incompatibles les unes avec les autres, où vous avez des androïdes qui ne peuvent pas faire des émotions et ont une approche de code binaire de l’univers. Vous avez souvent des histoires sur la façon dont un robot commence à ressentir des choses et il n’est pas capable de les gérer. J’ai l’impression que c’est mal. Nous avons les deux. Nous avons la logique et l’émotion, et elles servent à des fins différentes. Ils sont tous les deux importants. L’émotion n’entache pas la logique, et la logique ne vous coupe pas la capacité de ressentir les choses. Ce sont les deux faces d’une même pièce, une partie intrinsèque de la conscience.

Votre travail utilise si souvent des espèces exotiques pour examiner d’autres façons d’être humain. Il y a une espèce dans la série Wayfarers, par exemple, où l’éducation des enfants est un travail spécifique, et une fois que vous avez votre enfant, vous confiez le bébé aux éducateurs. Comment utilisez-vous les extraterrestres pour éclairer les différentes manières dont nous pourrions penser à l’être humain ?

L’une des grandes forces de la science-fiction est que nous ne parlons jamais réellement de l’extraterrestre ou de l’autre. Nous ne parlons jamais de l’avenir non plus. Nous parlons de nous-mêmes, et nous parlons en ce moment. Entrer dans une histoire de science-fiction est un acte radicalement vulnérable parce que vous vous ouvrez à tout ce que l’écrivain pense de la façon dont le monde fonctionne. « Je vais laisser tout le reste derrière moi. Montrez-moi un monde qui fonctionne différemment. Vous ne pouvez pas vous empêcher d’apporter des bagages, mais vous vous transformez un peu en une ardoise vierge lorsque vous entrez dans la science-fiction.

C’est un peu comme voyager dans un autre pays ou apprendre une autre langue. Toute sorte d’échange culturel dans le monde réel change votre point de vue sur vous-même. Si vous commencez à lire sur des familles avec des structures différentes et des notions différentes de la parentalité dans une histoire de science-fiction, cela vous fait inévitablement réfléchir à vos propres idées sur ce que sont ces choses, votre propre modèle de la façon dont le monde fonctionne. Et c’est vrai, que vous le regardiez et disiez : « Ooh, c’est cool » ou si vous disiez : « Ça me met vraiment mal à l’aise ».

En fait, ces moments d’inconfort peuvent être vraiment précieux ! Personnellement, j’aime regarder ces moments où je vais, « Beurk! » Ensuite, je regarde d’où cela vient. Cela vient-il d’un tabou culturel ou d’une différence physique ? Est-ce que ce réflexe est que je me sens bien ou pas ? Il y a quelque chose de très réfléchi à s’engager avec des choses en dehors de vous-même. Cela fait de la science-fiction un outil incroyablement précieux pour pouvoir démêler vos propres préjugés.

Il y a une vraie tendance ces derniers temps vers l’évasion et les histoires positives. Je ne veux pas juger les gens pour ça, mais les trucs plus sombres ont tendance à me gratter. Vous écrivez des histoires vraiment positives, cependant, et j’aime votre travail. Et je pense que la chose que vous faites est d’écrire des histoires positives dans des mondes où la réalité est encore pleine de ténèbres et de choses difficiles. Et pourtant, les êtres dans vos livres sont gentils les uns envers les autres, et c’est beau au milieu de l’obscurité et des difficultés. Comment pensez-vous équilibrer ces deux tons ?

Je préface toujours ceci en disant : Je pense que l’obscurité est importante. Des histoires tristes, des tragédies – il est important que nous les racontions, à la fois parce que c’est une question de choix personnel avec quel genre d’histoire vous avez envie de vous engager un jour particulier, mais aussi parce que nous avons besoin de récits édifiants. Nous devons être capables de surmonter notre propre traumatisme et notre propre douleur, et parfois, la meilleure façon de le faire est simplement de l’affronter de front.

Mais si les seuls types de futurs dont vous racontez des histoires sont sombres, effrayants ou dystopiques, cela peut commencer à engendrer le nihilisme après un certain temps. Cela vous fait peur de l’avenir. Des avenirs pleins d’espoir doivent exister en contrepoint. Donc, une grande partie de la raison pour laquelle j’écris est d’être de l’autre côté de l’échelle.

En ce qui concerne la façon de l’équilibrer au sein d’une histoire elle-même, il est important de noter que l’espoir ne signifie pas nécessairement qu’il y a une fin heureuse ou que tout se passe bien. L’espoir est quelque chose que vous nourrissez dans vos moments les plus sombres. L’espoir ne peut pas exister sans douleur, sans traumatisme, sans trucs effrayants. C’est le fait de croire qu’il y a quelque chose de mieux de l’autre côté. Même si j’embrasse la gentillesse, la compassion et la coopération dans mes histoires, de mauvaises choses arrivent toujours, parce que de mauvaises choses arrivent dans le monde. La seule façon de vraiment parler d’espoir est de montrer les mauvaises choses qui se passent. Mais ensuite, vous montrez ce qui vient après : les gens guérissent, les gens s’entraident.

Pour moi, c’est plus réconfortant que quand tout est enrobé de sucre, quand tout fonctionne et que tout va bien. Nous avons besoin de temps en temps de plats réconfortants pour nous échapper. Mais les histoires les plus réconfortantes pour moi sont celles dans lesquelles quelque chose a mal tourné, mais les choses se sont améliorées. Les gens s’en sont sortis non seulement grâce à leur propre force, mais aussi grâce aux personnes qui les soutenaient.

Oui, au début de la pandémie de l’année dernière, cette étude s’est répandue en disant que, contrairement à tant de récits post-apocalyptiques, en cas de crise, les humains s’entraident. Dans le désert, il y aurait de terribles sociopathes, mais les personnes qui survivraient se regrouperaient très probablement en petites communautés. Dans la plupart de vos livres, les humains ont rendu la planète inhabitable pour eux-mêmes, mais ils ont ensuite trouvé un moyen de continuer. Ensuite, les gens qui ont continué à construire ces nouvelles mœurs sociales autour de la coopération. Alors dites-moi, Becky Chambers : pensez-vous que le monde est voué à l’échec, mais que l’humanité pourrait s’en sortir ?

Je ne pense pas que le monde soit condamné, mais nous sommes actuellement dans une situation précaire. Nous sommes une espèce sociale et coopérative. En 2020, nous devions tous être seuls, mais nous avons quand même trouvé des moyens de nous entraider. Nous avons besoin les uns des autres. Il n’y a pas de survie pour nous si nous ne nous appuyons pas les uns sur les autres.

Si nous voulons survivre et nous assurer que nous vivons dans un écosystème qui peut nous soutenir, la seule façon d’avancer est de dépasser l’idée que nous sommes tous seuls. La seule façon de surmonter les défis auxquels nous sommes confrontés à l’échelle mondiale est d’avaler une humble tarte et de dire : « Je ne suis pas le personnage principal de cette histoire. Je suis l’un des milliards de personnages secondaires, et il n’y a pas de personnage principal. Tout ce que nous pouvons faire, c’est nous entraider. Je ne vois pas d’avenir pour l’humanité où nous n’avons pas appris cette leçon.

 

Les époux Warren sont de retour au cinéma pour un 3ème opus diabolique

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            THE CONJURING: THE DEVIL MADE ME DO IT

Conjuring: Les dossiers Warren : Classé R pour scènes de violence et d’horreur dérangeantes

Conjuring 2 : Le Cas Enfield : Classé R pour terreur et violence horrifique

Conjuring 3 : Sous l’emprise du diable : Classé R pour terreur, violence et images dérangeantes

Avis aux amateurs de sensations fortes et autres jump scares, aux démonologues en herbe et aux fans de cas de possession, après une lonnnnngueeeee attente suite à de nombreux reports, THE CONJURING 3 annonce enfin son arrivée par le biais d’une bande annonce et de premières images plus qu’accrocheuses! 

 

 

 

Si certaines d’entres elles peuvent vous rappeler de bons, ou de mauvais souvenirs au sujet d’une petite fille et d’un prêtre, d’une maison assez inquiétante, de nuit, et d’un combo chapeau/mallette tout peut nous ramener à l’affiche du film L’Exorciste

 

 

 

 

 

 

Inspiré d’une histoire vraie, Il s’agira dans cette nouvelle affaire de traiter du cas Arne cheyenne Johnson, une malédiction ayant touchée toute une famille, dont Arne, principal protagoniste et meurtrier, qui plaidera la possession démoniaque pour explication à son meurtre, et baptisé par la presse « le procès du diable. »

 

THE CONJURING 3 sortira donc dans les « movie theaters » américains et sur HBO Max le 4 Juin prochain, et si tout va bien chez nous, et que les cinémas ouvrent à nouveau leurs portes nous pourrons nous délecter de ce nouvel épisode diabolique le 2 Juin prochain…

 


Lien vers les portes de l’enfer ci-dessous  :

https://youtu.be/h9Q4zZS2v1k